Le mbalax : la musique de mon pays
J’ai toujours adoré la musique. Celles que je consomme le plus c’est la pop, le hip-hop et le rnb.
J’aime aussi beaucoup, Michael Jackson, Rihanna, Eminem, Sami Yusuf, Thione Ballago Seck, Jul, Beyoncé, Booba, Katy Perry, Bruno Mars, The Weeknd, Youssou Ndour, Zayn, M.Pokora, Bazzi, BTS, Sia, Orelsan…
Pour ma part, j’écoute beaucoup de types de musique. Je peux passer du rap au soul, du rnb au mbalax, de l’électronique, à la rumba ou du coupé décalé à la musique latino-américaine. Pour moi, la musique nous unit et nous fait voyager. Elle est aussi un moyen d’expression et permet de conscientiser les gens par rapport à un fait, de les permettre d’exprimer des émotions, ce qui fait sa beauté.
La musique de mon pays est le mbalax . C’est un type de musique populaire dansant et rythmé, développé au Sénégal sous l’influence du zouk, du soukous, du funk et du jazz depuis les années 70. L’artiste chanteur sénégalais Youssou Ndour a grandement participé à sa vulgarisation, il est même surnommé le roi du mbalax.
Les précurseurs du mbalax
Le mbalax est un type de musique populaire dansant et rythmé, développé au Sénégal sous l’influence du zouk, du soukous, du funk et du jazz depuis les années 70. Il est né de la fusion d’une musique afro-cubaine et des rythmes du sabar. Au début, le mbalax sonnait plutôt salsa. Dans les années 60, un style de musique proche du mbalax était fait. Le Ndaga, popularisé par Ndaga Saloum Dieng. Le mbalax est une musique moderne, avec un mélange d’instruments traditionnels comme le sabar, le tama et d’instruments modernes comme la guitare, la basse ou le clavier. Tandis que la musique traditionnelle est composée d’instruments traditionnels uniquement.
Le public du mbalax est un public jeune à ses débuts. Des citadins qui écoutaient de la salsa, du jazz ou du funk. Le mbalax est né dans les années 70 avec des groupes comme Xalam 2, le Sahel de Dakar, Ouza et ses Ouzettes. Ouza Diallo a amené la musicalité du mbalax et d’autres thèmes plus engagés comme la politique et dénonçait des faits de société. Il fut le premier à former un groupe avec des femmes Ouza et les Ouzettes. À l’époque où la scène musicale était largement dominé par les hommes).
Ifang Bondi (né des cendres de Super Eagles formé en Gambie par Badou Diop, un auteur-compositeur, arrangeur, joueur de Kora, bassiste et Pape Touré, lead vocal). En 1969, le groupe Xalam 2 a ajouté aux mbalax du jazz, du funk, du R&B, du pop. Leur titre yumbèye en donne un aperçu. Il y a les groupes Xalam 1 et Xalam 2. Xalam 1 a été créé en 1965 par Sahir Thiam, musicien guitariste à l’époque. Le groupe Xalam 2 a été créé en 1969, il a posé les fondements du mbalax. Leur album Daida sorti en 1975 a fait un carton au Sénégal et à l’international.
Le Sahel a participé à la naissance du mouvement mbalax. Leur musique est entre le mbalax et la salsa. Ce groupe va être construit en 1972 par des anciens de Xalam 1 qui a éclaté en 1971 dont Idrissa Diop, Cheikh Tidiane Tall, Seydina Insa Wade et d’autres musiciens. Youssou Ndour , Thione Ballago Seck, Omar Pene et Ismael Lo sont des piliers du mbalax. Ils ont internationalisé cette musique.
Les influenceurs
Fondé en 1975, il s’appelait Diamono puis son nom a changé en 1977 en Super Diamono, fondé par Omar PENE. Il va faire du mbalax blues, sans rythme et tempéré. Il y avait dans le groupe Lamine Faye, Mamadou Lamine Maiga. Ismael Lo qui a rejoint le groupe en 1983 mais va par la suite faire une carrière solo en 1984. La musique d’Ismael Lo est douce, un mbalax folk et un peu proche du R&B. Il a sa propre identité artistique.
Dès les années 90, le groupe Lemzo diamono va donner un nouveau souffle au mbalax. Il a été créé en 1990 par Lamine Faye, un guitariste, il a été rejoint par Mamadou Lamine Maiga et Madaba. Alioune Mbaye Nder, Fallou Dieng, Salam Diallo, Ami Mbengue, Pape Diouf vont révolutionner la musique sénégalaise.
La musique de Baba Maal n’est pas à la base le mbalax, mais la musique traditionnelle puular, qui surfait un peu sur le mbalax. Il est l’un des chanteurs les plus écoutés au Sénégal. Avec son groupe Dande Lenol, il va contibuer à faire connaitre la diva de la musique sénégalaise, Coumba Gawlo Seck, qui était dans le groupe une choriste. Elle a modernisé le mbalax et incarné une popstar à l’africaine. Dans les années 90, elle va être l’une des premières femmes à faire une carrière solo et va s’imposer sur la scène musicale nationale et internationale. Beaucoup de chanteurs ont marqué cette période. Demba Guissé, Assane Ndiaye, le groupe Ceddo, Mapenda Seck du groupe Ram Daan de Thione Ballago Seck, les frères Guissé, Madou Diabaté avec son tube madame Johnson, Maty Thiam Dogo, Zalle Seck, Kiné Lam, Fatou Geweul Diouf, Waflash.
Youssou Ndour, le « roi du Mbalax »
Youssou Ndour a commencé sa carrière à 19 ans avec le groupe Etoile de Dakar. Il a enregistré son premier album avec le producteur sénégalais Ibrahima Sylla, du groupe au Studio Golden Baobab. En 1979, il fonde son propre orchestre, le Super Étoile de Dakar. L’une de ses chansons les plus célèbres est Seven Seconds en duo avec la chanteuse Neneh Cherry. Il a reçu de nombreux prix pour sa musique, y compris celui du meilleur artiste africain en 1996 et celui du meilleur artiste africain du siècle en 1999.
La nouvelle génération
Actuellement, beaucoup de jeunes artistes qui font du mbalax sont très écoutés au Sénégal à l’image de Wally Ballago Seck. Son premier projet musical est sorti en 2007 avec le titre Bo-Dioudo.
Titi, Adiouza et Viviane Chidid sont aussi de grandes chanteuses. Viviane est meme surnomée la reine du mbalax. Elle fait aussi du R&B, du Hip-Hop, et du reggae. Les chanteurs sénégalais désormais ne se limitent pas au mbalax, ils explorent d’autres types de musiques pour toucher une audience plus large et chantent en anglais aussi. Pour dire que la musique est belle et n’a pas de frontières ! Bon Festival Afropolitain Nomade!
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