Sommes nous menacés par l’intelligence artificielle ?

Article : Sommes nous menacés par l’intelligence artificielle ?
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9 février 2024

Sommes nous menacés par l’intelligence artificielle ?

L’intelligence artificielle est déjà présente dans notre quotidien. Elle a révolutionné de nombreux aspects de la vie de tous les jours. Composée de données, d’algorithmes, de matériel et de connectivité, l’IA permet aux machines d’imiter certains aspects de l’intelligence humaine comme la perception, la résolution de problèmes, l’interaction linguistique ou la créativité.

Aujourd’hui, face à des machines de plus en plus performantes et à la masse de données accessible (BIG DATA), il n y a plus de limites.  Mais ses progrès sont loin de faire l’unanimité et soulèvent de nombreuses questions dont la plus fréquente, les machines remplaceront-elle  un jour l’humain ?

DEFINITION DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE 

L’intelligence artificielle est un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui repose sur la création et l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. C’est un ensemble de techniques permettant à des machines informatisées d’accomplir des tâches et de résoudre des problèmes de logique.  L’objectif est de permettre aux ordinateurs de penser et d’agir comme des humains. Pour cela, elle utilise des systèmes informatiques, des données avec des systèmes de gestion et des algorithmes d’IA avancés.

Pour être le plus proche du comportement humain, l’intelligence artificielle a besoin de beaucoup de données et d’une capacité de traitement élevée. Selon John McCarthy, l’un des pionniers du domaine, c’est « la science et l’ingénierie de la fabrication de machines intelligentes ».

Robot et intelligence artificielle sont deux notions différentes.  L’IA est une technique qui permet aussi bien à un robot qu’à une voiture d’exécuter des tâches habituellement réalisées par des humains.  Par exemple, une voiture autonome peut repérer et différencier les objets sur la route.  Mais aussi trier, traiter, stocker des informations et fonctionnent grâce à des algorithmes. Ne pas confondre la réflexion (intelligence biologique) et l’accumulation de données (intelligence artificielle).

L’intelligence artificielle regroupe différentes techniques informatiques qui imitent l’intelligence humaine pour effectuer des tâches. Cette puissante technologie permet de traiter très rapidement des milliards de données pour effectuer des calculs, discuter, traduire des langues étrangères.  Elle est présente dans les smartphones, ordinateurs, tablettes, bornes interactives, les systèmes de navigation dans les transports.

Les assistants virtuels sont de l’intelligence artificielle.  De même que les voitures autonomes, les adversaires dans les jeux vidéo qui interagissent avec le joueur, les robots ou des applications qui créent des œuvres d’art. Certains redoutent que l’IA soit mal utilisée, pour nous espionner ou diffuser de fausses informations.

HISTOIRE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

L’histoire de l’intelligence artificielle débute en 1943, avec la publication de l’article « A Logical Calculus of Ideas Immanent in Nervous Activity » par Warren McCullough et Walter Pitts. Dans ce document, les scientifiques présentent le premier modèle mathématique pour la création d’un réseau de neurones.

En 1950, Snarcle premier ordinateur à réseau de neurones, sera créé par deux étudiants de Harvard : Marvin Minsky et Dean Edmonds. La même année, Alan Turing publie le Turing Test qui sert encore pour évaluer les IA.  

Eté 1956 John Mc Carthy, Marvin Minsky , Nathaniel Rochester et Claude Shanon ont organisé une conférence sur les machines pensantes au Darmouth College, le « Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence ». C’est là qu’est utilisé  pour la première fois le terme intelligence artificielle. Sont ainsi nés le machine learning, le deep learning, les analyses prédictives. Un nouveau domaine d’étude est également apparu : la science des données.

L’ESSOR DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

En 1956 le Logic Theorist, premier logiciel de l’IA est créé par deux américains Allen Newell et Herbert Simon. Un logiciel qui réalise tout seul des démonstrations de théorèmes mathématiques. En 1957, le psychologue Frank Rosenblatt invente le premier programme d’apprentissage grâce  à un réseau de neurones simples, le perceptron.

Fin des années 60, période de crise pour l’IA: c’est l’hiver de l’intelligence artificielle. La recherche s’effondre face à la désillusion scientifique. Les premières questions éthiques émergent. Le philosophe Hubert Dreyfus publie une première critique des recherches sur l’IA. 

En 1965 au Massachussets Institute Of Technology (MIT) Joseph Weizenbaum développe le programme informatique ELIZA. Il remplace le psychothérapeute pendant les entretiens thérapeutiques.

En 1973, le mathématicien britannique Michael James Lighthill émet lui aussi des critiques dans un rapport commandé par le parlement britannique avec pour conséquences le gel des financements européens pour l’intelligence artificielle.

Les recherches reprennent dans les années 1980, avec pour objectif que la machine effectue les mêmes analyses qu’un expert humain dans un domaine bien précis. Ils servent dans la finance. Les algorithmes d’apprentissage qui permettent aux programmes de traiter des problèmes plus complexe qu’avant sont développés.

A la fin des années 1980, l’émergence des ordinateurs personnels oriente les financements dans l’informatique classique. Les recherches sur l’intelligence artificielle stagnent. C’ers vers les années 90 que l’IA réintègre les laboratoires de recherche stimulés par les progrès dans l’informatique et le Big Data. 

Dans les années 90, des chercheurs développent l’apprentissage profond (deep learning). Une approche qui s’inspire du fonctionnement du cerveau humain avec des réseaux de neurones. Avec pour objectif d’apprendre l’ordinateur à voir, dialoguer, prédire et créer.

En 1997, le super ordinateur d’IBM dit Blue bat au jeu d’échec Gary Kasparov. On assiste ensuite  à des avancées majeures grâce à la puissance de calcul accrue et à l’énorme quantité de données disponibles.

LES SCIENCES COGNITIVES

Les sciences cognitives étudient l’intelligence humaine. Elles ont permi d’identifier les différents mécanismes qui sont à l’œuvre dans le fonctionnement de la pensée. La pensée qui nous permet de percevoir, de bouger, de mémoriser, parler, raisonner. Pour simuler l’intelligence humaine, l’idée est de reproduire les fonctions cognitives.

Afin d’y parvenir, les chercheurs ont privilégié deux approches: la transmission de connaissances ou tâtonnement à partir de l’observation du monde et de l’expérimentation.

L’approche numérique tente d’imiter comment l’humain apprend par essai ou par erreur à partir de ses expériences. L’intelligence biologique comporte un aspect de complémentarité émotionnel et biologique que n’a pas l’intelligence artificielle.

LE DEEP LEARNING

Le deep learning est un sous-domaine du machine learning qui lui même est un sous-domaine de l’intelligence artificielle. «  Machine learning » signifie en français apprentissage automatique. C’est un domaine qui étudie comment des algorithmes peuvent apprendre en étudiant des exemples.

Le deep learning est  un type de machine learning qui utilise des algorithmes conçus pour fonctionner de façon similaire au cerveau humain. L’un de ses inventeurs est le français Yann Le Cun, qui a reçu le prix Turing en 2018.

FONCTIONNEMENT DE L’IA

L’intelligence artificielle permet non seulement de répondre à des questions fermées, mais aussi à des questions ouvertes en proposant des idées récoupées, des solutions nuancées, des réponses prédictives. Grâce au Big Data qui permet de combiner les serveurs qui sont au niveau mondial connectés. Le nouvel essor de l’IA est dû aux nouvelles capacités d’apprentissage des machines. 

La machine apprend de deux manières : supervisée et non supervisée. Dans un apprentissage supervisé, l’humain intervient. Dans le cas contraire, l’algorithme va de lui-même différencier et classifier les images en cherchant leur corrélation. Le but d’apprentissage machine est d’entrainer des algorithmes à prédire d’après une base d’informations. Anticiper sera alors tout l’enjeu de l’IA.

Dans l’industrie, les programmes d’intelligence artificielle apprennent des données contenues dans des systèmes d’information. Ils en déduisent des schémas récurrents et les comparent à des bases de données plus vastes.

Ils pourront prendre des décisions et avertir en cas d’anomalie. L’IA est en mesure d’optimiser une chaine de production sur mesure. Par exemple, elle adapte et synchronise les machines selon le besoin.

UTILISATION DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU QUOTIDIEN

L’intelligence artificielle a permis de transformer de nombreux secteurs d’activités. Parmi eux on retrouve la médecine, les sciences, l’agriculture, la finance, l’automobile et bien d’autres. Dans le secteur de la finance, l’intelligence artificielle est utilisée pour détecter des fraudes.

En médecine, on utilise l’IA pour diagnostiquer et prévoir les maladies, ce qui permet une détection précoce et une intervention rapide. Elle est également appliquée dans la recherche pharmaceutique pour accélérer la découverte de médicaments et améliorer les traitements. 

Dans la recherche scientifique, l’intelligence artificielle analyse de grandes quantités de données et fait des découvertes dans des domaines tels que l’astrophysique, la génomique, la biologie et la chimie. Elle accélère les progrès scientifiques et ouvre de nouvelles perspectives de recherche. La capacité de stockage, la puissance de calcul des ordinateurs et l’accumulation des données augmente de façon extraordinaire. Cela ouvre de nombreuses possibilités pour l’intelligence artificielle.

L’IA aide à comprendre l’environnement et participe à la lutte contre les conséquences du changement climatique. Certains systèmes d’intelligence artificielle peuvent prévoir des inondations, des feux de forêt en utilisant des données géographiques, du machine learning et des modèles de modélisation. L’intelligence artificielle peut aider au développement de nouvelles énergies propres.

Elle a aussi permis la digitalisation de l’agriculture pour faire face à la demande mondiale. Avec la mécanisation et la numérisation, le travail de l’agriculteur est optimisé et il gagne du temps. Les coûts de fonctionnement sont réduits, les récoltes améliorées, les tâches répétitives supprimées.

LES TYPES D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Il existe trois types d’intelligence artificielle. Il y a les IA faibles ou restreintes qui ne peuvent faire que quelques tâches particulières et précises (reconnaissance faciale). Les IA fortes ou les IA profondes qui peuvent imiter l’intelligence et le comportement humain. Elles peuvent agir par elles-mêmes. Les super  IA  sont conscientes et capables de faire de nombreuses tâches mieux que les humains.

Les Chat Bot permettent de répondre aux problèmes des clients en donnant une réponse rapide et efficace. Les assistants intelligents analysent l’information critique à partir de grands ensembles de données en texte libre pour  améliorer la planification.

LES ALGORITHMES

Les algorithmes sont partout autour de nous. Recommandations de contenus sur Facebook, localisation GPS, reconnaissance faciale. Ils font désormais partie de notre quotidien. Un algorithme est une suite finie d’instructions à exécuter dans le bon ordre. C’est une description de suites d’étapes qui à partir de données choisies offre un ou plusieurs résultats. Certains algorithmes sont auto apprenant. Leurs comportements changent par rapport aux données qu’ils vont récolter au fur et  à mesure. Des IA peuvent être créées en combinant des algorithmes. Ils aident les machines à mieux traiter les données. En 2016, l’algorithme de Google AlphaGo bat Fan Hui, champion d’Europe en titre au jeu de go.

LES LIMITES DE L’IA

Comme toute nouvelle technologie, les systèmes utilisant de l’intelligence artificielle sont encore sujets à des défaillances, à des attaques, ou peuvent avoir des impacts encore insoupçonnés sur les individus et la société. Il est  primordial de connaître les risques auxquels elle expose les utilisateurs.

Tout comme l’humain, ils sont sujets à l’erreur, que celle-ci soit due à une défaillance ou à une discrimination intégrée dans l’outil : on parle alors de biais.

Par exemple les IA génératives peuvent halluciner. Elles peuvent générer des contenus qui semblent plausibles mais qui sont faux. A partir d’heures d’entraînement, elle génère des contenus originaux et permettent de créer de nouvelles données à partir de données exemples.

Les erreurs dans la conception du système peuvent être liées à plusieurs causes.

Un manque de représentativité (si certains cas réels n’ont pas été pris en compte dans les données d’entraînement)

Une hypothèse trop approximative (en tant qu’abstraction mathématique, l’algorithme repose sur des hypothèses dont certaines peuvent s’avérer trop approximatives).

Des erreurs peuvent également survenir à cause des conditions d’utilisation du système d’IA, ainsi qu’une mauvaise qualité des données. Les défauts liés au matériel ou à ses contraintes apparaissent quand le système est dépendant de composants physiques comme des capteurs. La qualité de la sortie du système dépendra de l’état de ces composants.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET DROITS DE L’HOMME

La liberté d’expression est un droit humain fondamental qui doit être respecté dans les technologies de l’intelligence artificielle. L’IA change notre vie privée et notre façon de communiquer avec autrui. Les plateformes comme Instagram, Facebook utilisent l’IA et ses algorithmes pour personnaliser nos fils d’actualité et supprimer rapidement les contenus haineux ou violents. Tout n’est pas positif dans l’usage de l’IA, elle peut être un frein à la liberté d’expression.

En personnalisant les contenus, l’intelligence artificielle réduit notre exposition à divers point de vue et restreint l’expression du pluralisme dans les médias. Cela peut impacter nos croyances et nos comportements. La participation à la vie publique est un droit fondamental que l’IA doit protéger et promouvoir. L’IA collecte et analyse en permanence les données personnelles que nous diffusons ainsi que nos activités à travers l’utilisation de nos ordinateurs et smartphones. Il faut que ces données soient utilisées de manière éthique, dans le respect de la vie privée des utilisateurs. 

CHAT GPT, UNE IA SURPUISSANTE

L’intelligence artificielle ne fait que croître de jour en jour, à tel point que des applications peuvent maintenant simplifier et automatiser les tâches du quotidien.  CHAT GPT (Chat Generative Pre-trained Transformer  est l’une de ces applications. C’est un chat bot (robot conversationnel). Un prototype d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle, développé par Open AI et spécialisé dans le dialogue. Il consiste en un réseau de neurones capable par lui-même de repérer des tendances au sein d’un désordre apparent.

A partir de calculs de probabilité, l’intelligence artificielle est capable de décider quel élément est statistiquement le plus à même d’aller avec tel autre. Chat GPT peut tenir une conversation, mais aussi traduire des textes, écrire ou corriger le code d’un programme. Plus la requête est spécialisée, plus la réponse sera précise. A chaque requête, l’IA s’améliore.  

Lancé en Novembre 2022, il a connu un immense succès. Mais il fait aussi l’objet de critiques à cause de l’exposition des données personnelles de ses utilisateurs.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET CULTURE

Elle s’installe de plus en plus dans la culture populaire de science-fiction comme avec le célèbre duo C3PO et R2D2 dans Star Wars en 1977. Aujourd’hui, certaines IA sont capables de générer des mélodies en s’entrainant sur des symphonies. L’intelligence artificielle permet aux artistes, aux ingénieurs et aux institutions culturelles d’accéder à une multitude de possibilités et les accompagne dans leur processus de création.

Le robot C3PO de Stars Wars. Crédit: Wikimédia

Parmi les 7000 langues vivantes dans le monde, plus de 3000 sont menacées de disparition. Woolaroo, un outil en open source, aide les communautés concernées à préserver leur langue. L’IA est aussi un outil de préservation culturelle.

LE DANGER DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

De par sa capacité d’apprentissage et d’évolution, certains pensent qu’ elle pourrait un jour surpasser l’homme dans certains domaines et le remplacer. Les gens s’interrogent aussi sur leur vie privée et la protection de leurs données personnelles. Ayant besoin de données pour s’améliorer, l’IA aura-t-elle accès aux données personnelles de chacun sous prétexte d’un développement technologique et économique majeur ?

Une IA, en apparence inoffensive, pourrait être détournée de façon malveillante. On peut déjà le constater avec l’essor des  “DeepFakes”. De fausses vidéos créées grâce au deep learning pour mettre en scène une personne dans une situation compromettante.
Le deepfake audio, une technique de clonage vocale est utilisée parfois pour porter atteinte à la réputation d’une personne ou avoir accès à ses données sécurisées. Elle peut aussi être utilisée pour faire de la désinformation.

Les nouveaux outils conversationnels ou générateurs d’œuvres créées par l’IA soulèvent des interrogations. Cela pose aussi la question de la propriété intellectuelle.

Les fausses vidéos, la perte d’emplois l’atteinte à la vie privée et sociale et les armes autonomes sont des risques de l’intelligence artificielle.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET JOURNALISME

Dans le journalisme, il y a des tâches répétitives qui prennent du temps. L’intelligence artificiellepeut les faire en un temps record. En l’utilisant, on peut mieux cibler une audience. L’IA a donné naissance au journalisme automatisé. Le public a accès plus rapidement à certains contenus comme la couverture d’évènements sportif, la météo et les tendances boursières.

L’intelligence artificielle permet déjà aux journalistes d’analyser des masses de données ou encore d’automatiser la production de contenus écrits ou audio.

Avec l’intégration de l’IA dans les moteurs de recherche, les sites d’actualités doivent revoir comment fidéliser leur audience. Cet accès illimité aux informations est d’ailleurs un vrai bouleversement dans la façon de faire des rédactions.

Il devient compliqué de distinguer le vrai du faux. Si l’information peut être partagée à tout le monde, la question des sources et de l’origine de l’information se pose. De plus, avec les présentateurs créées par l’intelligence artificielle, le travail des journalistes est menacé.

Au Koweit, une nouvelle présentatrice Fedha est en fait une intelligence artificielle. Crédit: Les Numériques

MESURES PRISES POUR LUTTER CONTRE LES DERIVES

Face aux nombreux risques que présente l’IA tels que la hausse du chômage et de la pauvreté, le développement du crime organisé, des règlementations sont mises en place pour l’encadrer. En Décembre 2023 L’UE, la Chine, les Etats-Unis signent l’AI Act. Un accord politique qui va favoriser l’innovation tout en limitant les dérives de ces technologies très avancées. Mais aussi pour s’assurer que l’IA est développée de manière éthique et responsable.

Pour les intelligences artificielles moins puissantes, une approche de transparence leur est imposée. Pour les IA puissantes, faire une documentation technique, exercer un contrôle humain sur la machine entre autres.

L’intelligence artificielle à travers le monde

Le rapport 2023 sur la technologie et l’innovation de la CNUCED révèle que les leaders de l’IA, tels que la Chine, le Royaume-Uni et les États-Unis, possèdent près de la moitié de toutes les publications et de tous les brevets liés à l’IA. La Corée du sud, le Japon, le Singapour sont aussi des pays à la pointe de l’intelligence artificielle.

De nombreux sommets sont aussi organisés chaque année pour parler des risques de l’IA. A l’image de l’AI Safety Summit, qui s’est tenu à Bletchley Park, en Novembre 2023 en Angleterre.

Des événements mondiaux pour présenter les dernières innovations technologiques en matière d’intelligence artificielle ont aussi lieu.

Le Global Al Show est la première plate-forme où les leaders d’opinion du domaine et des projets d’IA et de ML se réunissent pour partager leurs idées et discuter des opportunités futures dans cet espace en évolution.

L’intelligence artificielle va continuer à se développer à vive allure au fil des prochaines années. Il incombe maintenant à l’humanité de la réguler pour développer une IA saine et éthique.

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Commentaires

Abdoulaye Wade
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Merci beaucoup Bigué... Très intéressant. Très instructif 🙏